Le metaverse est une technologie qui pourrait bien révolutionner le domaine de la santé. Pour le moment, il reste encore de nombreuses limites avant la mise en place de ces outils.
Dans cet article, vous découvrirez les principales limites du metaverse dans la médecine.
Tout savoir sur le fonctionnement du metaverse dans la médecine
Le metaverse, aussi appelé métavers en français, est un monde virtuel qui donne accès à des simulations d’espaces 3D en temps réel. Il est considéré comme l’ensemble des mondes virtuels qui sont connectés à Internet et perçus en réalité augmentée (son, image 2D ou 3D, vidéo, etc).
Pour y accéder, il faut utiliser un matériel de réalité virtuelle qui n’est pour le moment pas accessible à tous. Il faudra aussi créer votre propre avatar et choisir votre type de corps.
Comme le métavers est un méta-univers structuré et ouvert à tous, les possibilités sont infinies.
Au niveau de la santé, le metaverse fait partie des futurs outils qui vont venir bouleverser le monde médical. Ce dernier est considéré comme l’une des solutions visant à soutenir les professionnels de santé.
Il permettrait de :
- former les médecins,
- aider à poser un diagnostic,
- entretenir des relations avec ses patients.
Avec son environnement réaliste et ses avatars personnalisables, ce dernier offrira une expérience immersive et prometteuse à tous les futurs utilisateurs.
Quels sont les avantages du metaverse dans la médecine ?
L’utilisation du metaverse dans le domaine médical comporte de nombreux avantages. En particulier pour former les futurs médecins, mais aussi pour améliorer le suivi d’un patient.
La formation des futurs médecins
Cela fait déjà quelques années que la simulation 3D est utilisée dans l’éducation et la formation des étudiants. Par exemple, il est désormais possible pour des apprentis médecins de :
- Simuler une intervention médicale,
- s’exercer de manière réaliste sur un patient virtuel,
- se familiariser avec les instruments médicaux,
- mettre en pratique les connaissances théoriques.
En juin 2021, la première opération effectuée avec un casque de VR (Virtual Reality) a été réalisée avec succès.
Cela a permis au métavers de se démocratiser dans le domaine de la médecine et de donner plus de crédibilité au concept.
L’amélioration du parcours patients
Le parcours patients, couramment appelé parcours de soins, est l’ensemble des étapes vécues par un patient (prise en charge de sa maladie, pré-diagnostic et soins palliatifs).
Grâce au métavers et à l’apparition de la télémédecine, le parcours de soins a complétement changé. Il est désormais possible pour les utilisateurs d’interagir directement avec des professionnels de santé dans une clinique virtuelle.
Le métavers peut aussi être utilisé pour traiter certains troubles psychologiques tels que l’anxiété, le stress post-traumatique et les phobies.
Des thérapies améliorées et immersives ont vu le jour. Dans de nombreux cas, le metaverse a déjà amélioré l’efficacité des soins et des préventions.
Il est tout à fait possible que des espaces virtuels spécifiques soient créés afin de faciliter le suivi des maladies. Il sera aussi faisable de mener des études cliniques à grande échelle.
Cet univers virtuel permettra d’assurer une meilleure relation entre les patients et les professionnels de santé.
La progression de la chirurgie
De nombreux professionnels de santé utilisent désormais le métavers pour effectuer des opérations chirurgicales.
Les technologies utilisées visent à assister les chirurgiens durant l’opération, mais aussi à améliorer les résultats.
Avec le temps, cette solution permettra de mettre en relation différents chirurgiens lors d’une seule et même opération.
Potentiellement, les clients n’auront plus à se déplacer dans un autre pays pour trouver un médecin compétent.
Les principales limites du metaverse dans la médecine
Il existe des inconvénients qu’il est impératif de souligner en dehors des avantages du métavers.
Les limites médicales sont multiples et cela concerne de nombreux sujets. Voici un récapitulatif :
Les problèmes de cybersécurité et de confidentialité des données
La principale limite du métavers dans le domaine médical se trouve dans la confidentialité des données.
Leur sécurité est primordiale dans le monde virtuel. Or, le métavers fonctionne avec des avatars qui peuvent divulguer de nombreuses informations sur les personnes qui l’utilisent.
Par conséquent, les risques de cybercriminalité sont nombreux (phishing, escroquerie, etc).
Les problèmes d’identité
La gestion de l’identité des utilisateurs est aussi l’un des principaux points faibles du métavers.
Il est possible que certaines erreurs médicales soient commises et ces dernières seront irréversibles.
Pour le moment, il est impossible de garantir l’identité d’un patient. Les soignants sont tout aussi concernés par ces problèmes d’identité, car en cas de faute, ils seront tenus pour responsables.
Les problèmes technologiques
La technologie fait aussi partie des principaux points négatifs ; en plus des problèmes de confidentialité et d’identité.
De tels univers ont besoin de capacités de stockages conséquentes et pour le moment, il est clairement impossible de répondre à ces demandes.
Il faut par ailleurs des capacités de calculs très puissantes qui ne sont pas encore viables à ce jour pour utiliser correctement le metaverse dans le domaine médical.
Beaucoup de points restent à améliorer sur les technologies de VR et d’AR. Mais il est certain que ces nouveaux outils vont révolutionner le secteur de la santé.
Récapitulatif sur les limites du métavers dans la médecine
L’utilisation du métavers dans le domaine médical est encore restreinte. Par conséquent, il faudra encore patienter avant qu’elle ne soit significative.
Malgré quelques points faibles, le métavers a déjà prouvé qu’il est en capacité de révolutionner la médecine. Ces univers révèlent un monde avec de nombreuses possibilités qui offriront à tous les utilisateurs l’opportunité de se faire soigner de manière virtuelle.
Ce secteur est en pleine croissance et de nombreuses innovations sont à venir pour permettre d’améliorer l’expérience des utilisateurs et sauver des vies.